Rendre les terres arides plus vertes en Afrique : le FIDA organise un événement parallèle avec les partenaires du RFS lors de la COP27 de la CCNUCC.
28 novembre 2022
Les Nations Unies définissent la Gestion Durable des Terres comme l'utilisation des ressources terrestres, y compris les sols, l'eau, les animaux et les plantes, pour la production de biens répondant à l'évolution des besoins humains, tout en assurant à long terme le potentiel productif de ces ressources et le maintien de leurs fonctions environnementales.
La croissance démographique rapide entraîne une hausse de la production agricole, ce qui provoque une pression accrue sur les sols, les forêts, les rivières, les plantes et les animaux dont nous dépendons pour des systèmes alimentaires sains.
Dans les 12 pays du programme RFS, les ménages vivant dans l'extrême pauvreté dans les zones rurales dépendent principalement de l'agriculture de subsistance pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance. Les petits exploitants agricoles sont souvent pris au piège de la faible productivité, car les pratiques agricoles et d'élevage non-durables épuisent et dégradent les ressources naturelles, ce qui, par conséquent, compromet les services écosystémiques et entraîne de faibles rendements agricoles généralisés.
Ce cycle rend les petits exploitants agricoles ruraux extrêmement vulnérables au changement climatique, à la variabilité du climat et aux phénomènes météorologiques extrêmes. L'augmentation des températures, la modification de la pluviométrie, les sécheresses et les inondations ont un impact direct sur la santé des terres en exacerbant l'érosion, en asséchant les sols et en détruisant la couverture végétale. Ce qui baisse davantage la productivité agricole. Associés à une croissance démographique rapide, ces impacts climatiques occasionnent parfois une expansion et une intensification de la production agricole sur des terres déjà dégradées.
La GDT comprend une grande variété d'approches, notamment l'Agriculture Intelligente face au Climat, l'Agriculture de Conservation et les approches agro-écologiques, pour protéger, conserver et réhabiliter les ressources naturelles. Les approches de la GDT visent à rétablir le fonctionnement des écosystèmes et à promouvoir l'utilisation durable des ressources naturelles afin de garantir la capacité productive de ces ressources aujourd'hui et dans l'avenir. En améliorant la santé et la capacité productive des ressources naturelles au sein des communautés, les approches GDT ont pour objectif d’améliorer les rendements agricoles, afin de permettre aux petits exploitants agricoles d'atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Outre les résultats socio-économiques bénéfiques pour les communautés, les pratiques de GDT améliorent le fonctionnement des écosystèmes et protègent la biodiversité. Les interventions de GDT sont axées sur l'amélioration de la disponibilité en eau, l'amélioration de la santé des sols et la réduction de la perte de biodiversité. Ces domaines d'intervention sont particulièrement importants lorsqu'il s'agit de s'adapter au changement climatique et de réduire la vulnérabilité aux phénomènes météorologiques extrêmes. Par exemple, en introduisant une couverture végétale et en améliorant la rétention d'eau des sols, les petits exploitants agricoles peuvent à la fois améliorer leurs rendements tout en augmentant la résistance face aux augmentations de température, à la diminution des précipitations et à la sécheresse. De plus, la GDT contribue davantage aux efforts d'atténuation du changement climatique mondial en permettant la réduction de la déforestation, l’amélioration de la gestion du bétail et la promotion des approches agroforestières.
La GDT est constituée d’ une grande variété d'approches qui visent à accroître la productivité des terres, à améliorer la disponibilité de l'eau et l'efficacité de son utilisation, à améliorer la fertilité des sols, à prévenir et à réhabiliter la dégradation des terres, à améliorer la gestion des plantes et du bétail et à améliorer la biodiversité. Ces approches comprennent des pratiques et des technologies communes : amélioration des variétés de plantes, perturbation minimale des sols, gestion de la végétation, contrôle de l'érosion des sols, collecte de l'eau et agroforesterie, entre autres.
Les équipes de projets nationaux du RFS facilitent l'adoption d'un large éventail de pratiques et de technologies par des interventions adaptées au contexte spécifique du pays. Par exemple, au Niger, au Malawi et en Tanzanie, les équipes de projets nationaux établissent et renforcent les capacités des comités communautaires pour développer et mettre en œuvre des plans locaux de gestion des ressources naturelles et de réhabilitation. Au Burundi et en Ouganda, la FAO utilise l'approche des Écoles Pratiques d'Agriculture pour former les agriculteurs à la conservation des sols et de l'eau, établir des parcelles de démonstration et effectuer des visites sur le terrain afin de partager les bonnes pratiques et de développer les capacités des petits exploitants à l’utilisation des pratiques qui ont fait leurs preuves.
Explorez les Projets Nationaux du RFS pour davantage d’illustrations sur la mise en œuvre des activités relatives à la Gestion Durable des Terres dans les pays du RFS.
Témoignages sur le terrain
Explorez nos histoires deterrain pour en savoir plus sur comment leséquipes deprojetsnationaux du RFS mettent en œuvre les activités relatives au thème programmatique delaGestion Durable des Terres.
Ressources utiles
Nous disposons d'une bibliothèque croissante de rapports, de dossiers, d'études de cas, demédias, d'outils et de lignes directrices. Exploreztoutes les ressources sur laGestion Durabledes Terrespour avoir un meilleur aperçu des activités de notre programme.
The Resilient Food Systems (RFS) Ethiopia project, Integrated Watershed Management to Enhance Food Security and Ecosystem Resilience, has been implemented since 2017 in 12 woredas/districts of 6 regions in the country.
As part of the project component focused on institutional frameworks for enhanced biodiversity and ecosystem goods and services within food production systems, functioning multi-stakeholder platforms were put in place in the project sites and related levels of local government.
This Learning Note provides background, experiences, and lessons learned through this process to scale the approach in other contexts.
The Reversing Land Degradation Trends and Increasing Food Security in Degraded Ecosystems of Semi-arid Areas of Tanzania (LDFS) Project has conducted and completed participatory village land use planning in four districts in Tanzania.
This document highlights the approach, successes and lessons learned during this participatory activity.
Barriers to implementation of sustainable land management (SLM) practices limit their ability to contribute to addressing land degradation. This report presents country case studies from the Resilient Food Systems programme highlighting SLM project activities undertaken in six countries in sub-Saharan Africa, and the lessons learned during their implementation. The innovative approaches to bridging governance and institutional gaps have demonstrated positive impacts on both the environment and livelihoods of rural communities.