Crédit : J.C. Domingos (FAO)

MEVCAM et le pouvoir du partage d’expériences


L'initiative "Faire Compter Chaque Voix pour la Gestion Adaptative" (MEV-CAM) de la FAO fait le point sur les différentes étapes du programme, en recueillant des informations importantes auprès des communautés sur le terrain dans les zones arides.

L'initiative "Faire Compter Chaque Voix pour la Gestion Adaptative" (MEV-CAM) a donné le coup d'envoi de la prochaine partie de sa formation : une série de sessions connues sous le nom de "Case Clinics" et "Peer-to-Peer Sharing Events". Ces sessions permettront aux stagiaires de partager les connaissances acquises sur le terrain, d'apprendre des expériences des autres et, par conséquent, d'améliorer les pratiques en comprenant mieux les contraintes auxquelles ils peuvent être confrontés.

Ces sessions sont des étapes clés entre le Module A (Vidéos Participatives et Changement le plus Significatif), le Module B (Animation de Vidéos Participatives) et les modules à venir qui sont axés sur le développement des compétences en matière de montage et la Formation des Formateurs.

Résultats des Case Clinics

Pendant les sessions de Case Clinic, les stagiaires qui se sont rendus sur le terrain ont la possibilité de partager leurs difficultés à mettre en œuvre une approche aussi nouvelle dans leur travail et de trouver du soutien auprès d'autres personnes confrontées aux mêmes problèmes, tout en essayant de trouver les meilleurs moyens de les aborder ensemble.

"Cela me rappelle que je ne suis pas seul et qu'il s'agit d'un processus d'apprentissage en cours d'exécution", qui "se caractérise par sa variabilité et sa sensibilité à la réponse des communautés avec lesquelles il travaille", a déclaré un stagiaire. Les vidéos participatives ne sont pas censées être parfaites mais réelles, elles montrent une vision claire de ce qui se passe sur le terrain et partagent les perspectives et les opinions des bénéficiaires. Il ne s'agit pas d'un documentaire sur l'avancement du projet, mais d'un processus d'acquisition de connaissances impliquant des communautés locales confrontées aux mêmes défis.

Des réflexions sincères ont également été partagées avec le groupe, comme celle d'un stagiaire du Mozambique ayant une formation en communication. "Cette approche m'a ouvert les yeux sur une manière différente de recueillir des informations pour le terrain. Elle permet à la communauté d'interagir avec vous et de ne pas se sentir comme un accessoire pour une vidéo, mais comme une véritable partie du processus", a-t-il déclaré.

C'est là toute la beauté de cette approche. Même si les contextes sont très différents les uns des autres et que les expériences peuvent varier considérablement pour tous les participants, il existe un point commun : le désir de partager un message et de donner la parole à ceux qui n'ont souvent pas l'occasion de s'exprimer.

Partage de connaissances 

Au cours de ces sessions, la FAO a eu l'occasion d'entendre et d'apprendre des luttes des équipes RFS du Niger, du Malawi et de la Tanzanie, ainsi que du Liban, de la Namibie, de la Mongolie, de l'Angola et du Mozambique. Cela a aidé l'équipe à trouver de nombreuses solutions dans le cadre d'un effort collectif pour améliorer les expériences futures en utilisant l'approche de la vidéo participative, ce qui a également amélioré les synergies entre les projets FEM-6 Systèmes Alimentaires Résilients (RFS) et FEM-7 Programme d'impact sur les paysages durables en zone aride (DSL-IP).

En juin, la FAO a également organisé des événements de partage entre pairs auxquels les coordinateurs de projet ont été invités, car c'est une excellente occasion de s'imprégner des expériences de ceux qui ont mené des activités sur le terrain. Ces événements ont conclu cette phase de l'initiative MEVCAM et les stagiaires ont présenté un compte-rendu plus complet de leurs expériences sur le terrain, partageant plus en détail le contexte, le processus, les pratiques mises en évidence par leur travail, les résultats de leurs efforts sur le terrain et les messages capturés.

Résultats : quelle est la suite ?

Pour conclure le programme, les stagiaires travailleront ensemble à la création d'un plan d'action collectif visant à faire des vidéos participatives un outil permanent dans les cycles de projet à l'avenir et à réfléchir aux principales leçons apprises tout au long de ce processus jusqu'à présent - conformément à l'approche du programme de Coopération Triangulaire Sud-Sud sur la création et la diffusion des connaissances.

Le module C débutera entre la dernière semaine de juin et la première semaine de juillet 2022. Ce module consiste en une session d'approfondissement des connaissances des stagiaires en matière de montage vidéo afin de tirer le meilleur parti de leurs séquences. Nous sommes impatients de partager les vidéos finales!


Les participants dans le champ et sur le terrain. Crédit photo : FAO/J.C. Domingos.
Les participants dans le champ et sur le terrain. Crédit photo : FAO/J.C. Domingos.

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