Légende de l'image : Participants et facilitateurs lors de la formation MEV-CAM début 2022. Crédit image : FAO

Faire en sorte que Chaque Voix Compte pour la Gestion Adaptative (MEV-CAM): Capturer les meilleures pratiques et partager les connaissances dans les régions arides


L'initiative Faire en sorte que Chaque Voix Compte pour la Gestion Adaptative, en anglais "Making Every Voice Count for Adaptive Management" (MEV-CAM)- est entrée en action, recueillant des connaissances importantes auprès des communautés sur le terrain dans les zones arides. 

Elle est dirigée par l'équipe chargée de la foresterie des zones arides de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et financée par le programme de coopération triangulaire Sud-Sud (South-South Triangle Cooperation program).

L'initiative MEV-CAM encourage une approche inclusive et systémique de l'apprentissage par la pratique pour le suivi et la diffusion des connaissances, des enseignements et des expériences en matière de gestion des terres arides. 

Elle aide les communautés à documenter les conditions de base et les pratiques existantes de gestion durable des terres et des forêts dans les paysages de zones arides en les dotant des compétences nécessaires pour saisir et présenter leurs expériences par le biais d'un support visuel. De cette façon, MEV-CAM prend les voix directement du terrain et fournit une méthode innovante de partage des connaissances et de la documentation. 

Les progrès réalisés à ce jour

Le projet vient de conclure la formation du Module A, qui offrait une introduction générale à la vidéo participative et à la technique du changement le plus significatif (PVMSC) à travers 10 sessions. Les participants au Module A, qui venaient d'Angola, du Botswana, du Kazakhstan, de la Mongolie, du Mozambique, de la Namibie, de la Tanzanie, du Zimbabwe, du Burkina Faso, du Burundi, du Liban, de la Mauritanie, du Niger et du Togo, commenceront leur travail sur le terrain en mai, où ils mettront en pratique les compétences vidéo qu'ils ont acquises. 

Les participants se sont montrés enthousiastes lorsqu'ils ont discuté des pratiques prometteuses qu'ils souhaitaient mettre en avant et des activités qu'ils espèrent mettre en œuvre tout en travaillant avec les communautés sur le terrain. Dans le cadre de la formation, ils ont préparé un plan d'action pour guider leur travail sur le terrain, y compris les outils qui les aideront à obtenir les meilleurs résultats.

Le module B se concentre sur la manière de faciliter les processus de vidéo participative et d'aider les communautés à raconter leurs propres histoires et à explorer les questions qui leur tiennent à cœur. Les stagiaires qui suivent cette formation sont également sur le point de terminer et commencent à préparer leur travail sur le terrain. Parmi ce groupe, qui comprend des participants du Kenya, du Malawi, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie, trois pays participeront à l'étape suivante, le Module C, qui offrira une formation approfondie au montage vidéo.

Formation au Module C

La méthode MEV-CAM est actuellement utilisée dans les projets GEF-6 Resilient Food Systems (RFS) et GEF-7 Dryland Sustainable Landscapes Impact Programme (DSL-IP). Afin de créer un lien entre les connaissances acquises dans les deux projets, le professeur Weston Mwase, un expert forestier du Malawi, recueillera et analysera les meilleures pratiques qui peuvent être partagées et transposées à plus grande échelle entre les différentes initiatives. Ces connaissances seront ensuite utilisées par les pays qui prendront part à la troisième formation, le Module C.

Les participants au GEF-6  du Malawi, de la Tanzanie et du Burundi ont présenté leurs meilleures pratiques et les leçons apprises, ce qui a suscité une discussion sur la façon d'étendre les connaissances aux projets GEF-7 des mêmes pays, et sur la meilleure façon de les mettre en valeur par le biais de l'approche vidéo participative. Les discussions du Burundi et de l'Ouganda ont porté sur le suivi des progrès de ces meilleures pratiques et sur la manière dont les connaissances acquises peuvent être utiles dans d'autres contextes.

Bien que chaque équipe se concentre sur une meilleure pratique pour sa première vidéo participative, seize meilleures pratiques ont été identifiées jusqu'à présent par les stagiaires du Module C. Elles sont traduites en modèles résumés détaillant les résultats des projets, qui seront partagés sur nos plateformes pour aider à identifier les thèmes récurrents entre les différents pays et faciliter la diffusion régionale des connaissances. 

La Tanzanie et l'Ouganda axeront leurs vidéos participatives sur les meilleures pratiques apicoles. Le Burundi mettra en avant les meilleures pratiques pour la gestion des bassins versants, et le Malawi se concentrera sur le théâtre pour le développement.

Meilleures pratiques

Parmi les principales bonnes pratiques identifiées dans les quatre pays, nous pouvons citer : l'agriculture en courbes de niveau, l'agroforesterie rurale, l'agriculture irriguée, les activités génératrices de revenus (AGR) telles que le programme de transmission du bétail, la gestion intégrée des berges et des bassins versants, la gestion durable des terres, la collecte de l'eau, la plantation et la clôture des forêts.

Grâce à ces efforts, nous pouvons déjà constater l'utilité des vidéos participatives comme outil de suivi des projets du début à la fin.

Restez à l'écoute pour les premières vidéos des stagiaires ! 


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