Planification Participative de l'Utilisation des Terres Villageoises en Tanzanie
16 June 2023
Les Nations Unies définissent la Gestion Durable des Terres comme l'utilisation des ressources terrestres, y compris les sols, l'eau, les animaux et les plantes, pour la production de biens répondant à l'évolution des besoins humains, tout en assurant à long terme le potentiel productif de ces ressources et le maintien de leurs fonctions environnementales.
La croissance démographique rapide entraîne une hausse de la production agricole, ce qui provoque une pression accrue sur les sols, les forêts, les rivières, les plantes et les animaux dont nous dépendons pour des systèmes alimentaires sains.
Dans les 12 pays du programme RFS, les ménages vivant dans l'extrême pauvreté dans les zones rurales dépendent principalement de l'agriculture de subsistance pour leur alimentation et leurs moyens de subsistance. Les petits exploitants agricoles sont souvent pris au piège de la faible productivité, car les pratiques agricoles et d'élevage non-durables épuisent et dégradent les ressources naturelles, ce qui, par conséquent, compromet les services écosystémiques et entraîne de faibles rendements agricoles généralisés.
Ce cycle rend les petits exploitants agricoles ruraux extrêmement vulnérables au changement climatique, à la variabilité du climat et aux phénomènes météorologiques extrêmes. L'augmentation des températures, la modification de la pluviométrie, les sécheresses et les inondations ont un impact direct sur la santé des terres en exacerbant l'érosion, en asséchant les sols et en détruisant la couverture végétale. Ce qui baisse davantage la productivité agricole. Associés à une croissance démographique rapide, ces impacts climatiques occasionnent parfois une expansion et une intensification de la production agricole sur des terres déjà dégradées.
La GDT comprend une grande variété d'approches, notamment l'Agriculture Intelligente face au Climat, l'Agriculture de Conservation et les approches agro-écologiques, pour protéger, conserver et réhabiliter les ressources naturelles. Les approches de la GDT visent à rétablir le fonctionnement des écosystèmes et à promouvoir l'utilisation durable des ressources naturelles afin de garantir la capacité productive de ces ressources aujourd'hui et dans l'avenir. En améliorant la santé et la capacité productive des ressources naturelles au sein des communautés, les approches GDT ont pour objectif d’améliorer les rendements agricoles, afin de permettre aux petits exploitants agricoles d'atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Outre les résultats socio-économiques bénéfiques pour les communautés, les pratiques de GDT améliorent le fonctionnement des écosystèmes et protègent la biodiversité. Les interventions de GDT sont axées sur l'amélioration de la disponibilité en eau, l'amélioration de la santé des sols et la réduction de la perte de biodiversité. Ces domaines d'intervention sont particulièrement importants lorsqu'il s'agit de s'adapter au changement climatique et de réduire la vulnérabilité aux phénomènes météorologiques extrêmes. Par exemple, en introduisant une couverture végétale et en améliorant la rétention d'eau des sols, les petits exploitants agricoles peuvent à la fois améliorer leurs rendements tout en augmentant la résistance face aux augmentations de température, à la diminution des précipitations et à la sécheresse. De plus, la GDT contribue davantage aux efforts d'atténuation du changement climatique mondial en permettant la réduction de la déforestation, l’amélioration de la gestion du bétail et la promotion des approches agroforestières.
La GDT est constituée d’ une grande variété d'approches qui visent à accroître la productivité des terres, à améliorer la disponibilité de l'eau et l'efficacité de son utilisation, à améliorer la fertilité des sols, à prévenir et à réhabiliter la dégradation des terres, à améliorer la gestion des plantes et du bétail et à améliorer la biodiversité. Ces approches comprennent des pratiques et des technologies communes : amélioration des variétés de plantes, perturbation minimale des sols, gestion de la végétation, contrôle de l'érosion des sols, collecte de l'eau et agroforesterie, entre autres.
Les équipes de projets nationaux du RFS facilitent l'adoption d'un large éventail de pratiques et de technologies par des interventions adaptées au contexte spécifique du pays. Par exemple, au Niger, au Malawi et en Tanzanie, les équipes de projets nationaux établissent et renforcent les capacités des comités communautaires pour développer et mettre en œuvre des plans locaux de gestion des ressources naturelles et de réhabilitation. Au Burundi et en Ouganda, la FAO utilise l'approche des Écoles Pratiques d'Agriculture pour former les agriculteurs à la conservation des sols et de l'eau, établir des parcelles de démonstration et effectuer des visites sur le terrain afin de partager les bonnes pratiques et de développer les capacités des petits exploitants à l’utilisation des pratiques qui ont fait leurs preuves.
Explorez les Projets Nationaux du RFS pour davantage d’illustrations sur la mise en œuvre des activités relatives à la Gestion Durable des Terres dans les pays du RFS.
Témoignages sur le terrain
Explorez nos histoires deterrain pour en savoir plus sur comment leséquipes deprojetsnationaux du RFS mettent en œuvre les activités relatives au thème programmatique delaGestion Durable des Terres.
Ressources utiles
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Integrated Approach Pilot (IAP) programmes were conceived as part of the Global Environment Facility (GEF) 2020 Strategy to test the delivery of integrated approaches that address discrete, timebound, complex, global environmental challenges. In its Sixth Replenishment Cycle (GEF6), three IAPs were funded: Sustainable Cities, Taking Deforestation out of Commodity Supply Chains, and Fostering Sustainability and Resilience for Food Security in Sub-Saharan Africa, also known as the Resilient Food Systems (RFS) programme.
The RFS programme serves as an outstanding example of different partners and countries with distinct mandates joining forces to pursue a shared objective, leveraging their respective strengths to transform food systems in Africa. It highlights the significance of clearly articulating the programme’s vision, establishing a well-defined division of labour, and delineating roles and responsibilities from the outset, forming the foundation for an accountability framework. Moreover, the RFS underscores the importance of adopting a nexus approach that integrates food security, agriculture, environment, socio-economic, and climate considerations.
This holistic approach recognizes the interconnectedness of these sectors and the need for holistic solutions. The RFS’s systems-based approach brings together multiple partners at different levels and fosters information flows in both directions, supporting collaboration and knowledge sharing.
This publication presents some of the main lessons learned from the RFS programme, which lasted for six years between 2017 and 2023. It provides a reflection on the implementation, lessons learned, and observations around the key components of the RFS. The programmatic value-add of the RFS and the manner with which it was harnessed during implementation is conveyed through case studies drawn from the experience of the country projects across these components.
This report explores the impact of changing land use on ecosystem services and productive landscapes in Africa. It has been developed under the Resilient Food Systems programme, one of three pilot programmes that form part of the Global Environment Facility’s sixth replenishment cycle (GEF-6). The Resilient Food Systems programme targets agroecological systems in the drylands of sub-Saharan Africa, where the need to enhance food security is directly linked to opportunities for generating local and global environmental benefits. Sub-Saharan African countries are seriously affected by environmental degradation and loss of ecosystems, resulting in persistently low crop and livestock productivity, as well as increased food insecurity for millions of smallholder farmers, with preponderant impacts on vulnerable groups such as women and youth.
This policy brief explores the nexus between agriculture and biodiversity within the broader context of land use change in Africa. It highlights key challenges for the continent as it seeks to ensure food and nutrition security and develop agro-industries, while at the same time protecting and restoring the region’s natural capital, including its biodiversity. The brief argues for closer collaboration between environmental and agriculture stakeholders in support of sustainable solutions to Africa’s challenges related to development, food security and nutrition, and biodiversity.